Le business des données massives ?

La CCI Paris – Ile de France organisait le 9 octobre 2015 une matinée destinée aux entreprises pour comprendre le big data, ses enjeux et ce qu’il peut apporter aux entreprises.

Bref résumé avant de nous exprimer pour faire quelques remarques.

Plusieurs intervenants se sont succédés. Un ingénieur de l’INRIA a expliqué comment et pourquoi était né le traitement massif de données. Et surtout comment techniquement le big data était mis en œuvre.
Son intervention a été suivie d’un représentant de l’INPI qui s’est exprimé sur les enjeux juridiques du big data. Il est revenu sur les fondamentaux en abordant les droits d’auteur, les brevets, les dessins et les bases de données.
Un représentant de l’Afnor a complété pour la dimension normative en commentant le dernier livre blanc « Données massives – Big Data Impact et attentes pour la normalisation » .
Enfin trois entreprises ont témoignées de la mise en œuvre du traitement massif de données dans trois domaines : optimisation de la logistique portuaire, de celle des déchets & enfin de la gestion de documents.

Les risques de dérives & dérapages ont bien été identifiés. En effet, l’informatique laisse des traces éparses. Rassemblées et traitées, ces dernières dressent un profil des individus très précis qui peut être exploité tant par des multinationales que par des Etats voire des entreprises de moyenne dimension. L’utilisation de ces informations, quoique légitime pour optimiser des prises de décision et une meilleur gestion des ressources peut, sans garde-fous, aboutir à des résultats dommageables dans d’autres cas.
Et si l’homme était déresponsabilisé par les outils de big data qu’il utilise interrogeait une personne de l’assistance ? L’enfer est pavé de bonnes intention dit le proverbe. 😉
Le Big data, une réponse technique à l’infobésité ? Pas si sûr dans le mesure où une bonne analyse est aussi liée à la qualité des données traitées. Or dans les échanges, nulle mention de l’existence en amont de règles de destruction de l’information pour diminuer le corpus à traiter. Notons cependant, qu’il a été question de « préparer les données » ce qui peut être assimilé à une forme de « nettoyage ».
Dernière remarque, l’INPI a cité les logiciels libres dans sa présentation !

En conclusion, une matinée éclairante sur le sujet du traitement massif des données. Merci aux organisateurs.

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