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Hacking, libre, innovation et entreprenariat

514 p.

A chaque génération, nous oublions ce qu’a pu réaliser l’avant dernière génération (et celles d’avant) pour parfois daigner nous intéresser ce qui c’est fait la dernière décennie. C’est dommage d’avoir aussi peu de mémoire, de recul … et de culture. En matière d’innovation, d’une part, cela ferme un certain nombre de portes. D’autre part cela conduit à répéter les erreurs d’hier.

Dans l’innovation, le maker/hacker/bidouilleur tient une place à part. Steven Levy, publia en 1984 un best seller outre atlantique Hackers : Heroes of the Computer Revolution. Il fut postfacé en 2010 et traduit en français en 2013 sous le titre : l’Ethique des Hackers.

Pour en savoir plus, voir par exemple ces deux articles qui lui sont consacrés. Un aspect nous intéresse plus particulièrement. Il s’agit de la relation entre hacking, libre, innovation et entreprenariat.

Le libre et le Hacking

Nous avions déjà proposé une porte d’entrée dans le libre à partir de l’excellent livre de Sébastien Broca, l’utopie des logiciels libre. Il nous semble que la lecture de l’Ethique des Hackers vient utilement positionner le libre et son importance dans l’histoire des inventions.

Les hackers ?

L’éthique des hackers

L’invention de la micro-informatique : des résultats contrastés.

Quelques morceaux choisis.

Des enjeux capitaux & globaux avec des réponses minables autour de la communication pour une société du spectable.

Innovation et invention

Gestion des risques ?

Quel risque

Changement climatique, surpopulation, pic pétrolier, perte de biodiversité

Quelle réponses

Cupidité, greenwashing, politique de l’autruche, gadgets, judiciarisation, délocalisation.

Pistes : éducation populaire, circuit court, low technologie, relocalisation, transparence, gestion du commun

Positionnement d’IGE

Au coeur de ce qui se fait.

Voir la construction de ces partenariats.

En 1984, un livre devenu culte est sortie, l’éthique des hackers par Steven Levy. Il fut amendé (postfacé) en 2010.

Hackers : « concepteurs et ingénieurs pour qui l’informatique est la chose la plus importante du monde »

« terme péjoratif pour stigmatiser des nerds asociaux bricolant des codes tordus ou contrefaits. »

« des aventuriers, des visionnaires, des casse-cou, des artistes…

p. 7

l’Ethique des hackers

« Ils [les hackers] partagent tous une même philosophie, une idée simple et élégante comme la logique qui gouverne l’informatique :l’ouverture, le partage, le refus de l’autorité, et la nécessité d’agir par soi-même, quoi qu’il en coûte, pour changer le monde » p.7

pp37-37-44

L’accès aux ordinateurs – et à tout ce qui peut nous apprendre quelque chose sur la marche du monde – doit être total et sans restriction. Appliquez toujours ce principe : Faites-le vous même !

L’accès à l’information doit être libre.

Défiez le pouvoir – défendez la décentralisation.

Les hackers doivent être jugés sur leurs résultats, et non sur des critères fallacieux comme leurs diplômes, leur âge, leur race ou leur classe.

On peut créer de la beauté et de l’art avec un ordinateur.

Les ordinateurs peuvent améliorer votre vie.

« L’approche industrielle est une impasse. Sa devise est : Conçu par des Génies pour être Utilisé par des imbéciles, et le slogan destiné au public ignare est : ne pas toucher !… L’approche conviviale que je propose encourage l’utilisateur à s’approprier son outil et à s’en rendre maître. L’utilisateur devra passer beaucoup de temps à explorer le matériel. C’est à nous [les hackers?] de veiller à ce que cela se passe sans problème, pour le matériel comme pour la personne. » Lee Felsenstein lors de sa conférence à l’IEEE (Institute of Electronical and Electronic Engineers) en 1975. [p.264]

« L’argent entraîna la troisième génération dans des compromis avec l’Ethique des hackers [..]. L’élégance, l’innovation, les acrobaties de codage suscitaient l’admiration, mais un nouveau critère se glissait dans l’équation : de monstrueux chiffres de vente.

L’un des plus gros compromis avec l’Ethique consistait à modifier les programmes d’ordinateur pour en interdir la copie aux utilisateurs et donc la diffusion libre. » p. 415

« des programmateurs « professionnels » : des gens tournés vers des objectifs, qui concevaient une tâche en techniciens responsables, non en artistes ou prima donna accrochés à la perfection pour impressionner leurs copains. Des bons types solides à qui on peut se fier » p 453

« Pour Greenblatt, Stallman et Felsentein, le hackerisme est un ensemble d’idéaux. Mais pour Paul Grahaham [gourou de l’Internet], il s’agit du ronflement d’un moteur économique. […] Comment s’y prend-il pour repérer les candidats les plus prometteurs ? C’est facile. Il cherche les hackers. » [pp 500-501]

« la culture hacker trouvera toujours de nouveaux débouchés. […] Le monde des affaires peut renâcler ou transformer en marchandise les découvertes révolutionnaires des hackers, mais les hackers, eux, se contenteront de se déplacer vers de nouvelles frontières » [p 504]

[…] l’action se situe maintenant du côté du bricolage biologique […].

« Demandez à Bill Gates ; S’il redevenait adolescent, il serait hacker biologiste. [..] « Un domaine où d’énormes problèmes restent à résoudre qui exigent le même genre de fanatisme allumé, le génie de la jeunesse et la naIveté qui ont favorisé l’industrie du PC, et qui pourrait avoir autant d’effet sur la condition humaine. » [Bill Gates] pp ; 504-505

http://ragemag.fr/steven-levy-les-vrais-hackers-devraient-etre-celebres-25082/